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La Mort de Stéphane Hessel




IndignezVous
Indignez Vous Regulator Book store, 9th St, Durham, N.C., USA


FRANÇAIS:

Ceux qui voudraient nous faire croire que nous vivons, ou qui voudraient peut-être même nous faire vivre dans
le Meilleur des Mondes, ne seront plus désormais dérangés par Stéphane Hessel qui est décédé dans la nuit du 26 au 27 Février 2013.

Le monde perd un de ses plus brillants incorrigibles optimistes, et celui qui a inspiré le mouvement des indignés qui évolua dans
Occupy Wall Street (voir photos). Tout le monde ne sait pas que la mère de Stéphane Hessel était l'inspiratrice de Jules et jim, une histoire qu'elle avait vraiment vécue, avec son fils Stéphane. Plus tard celui là eu une relation avec la belle soeur d'Aldous Huxley, nous sommes chez les impérissables.

Stéphane Hessel était l'humaniste parfait, le défenseur sans faille de toutes les causes, y compris et en fait notamment celle des Palestiniens, Le Monde publie pas mal sur Mr. Hessel, voir
ici.


Merci Monsieur Hessel, vous me manquerez.

ENGLISH:

Those who would like us to believe in our
Brave New World, and probably might even want us to accept to live in it, will not be tormented any longer by Stéphane Hessel who died last night in his Parisian apartment, he was 95.

We are loosing one of the world's brightest optimists, and the person who inspired the movement "des indignés" and eventually
Occupy Wall Street (see photographs). It is not always known that Hessel's mother had lived with her son Stéphane, the true story that inspired Jules et Jim, the book eventually made into fame by François Truffaut's film. Later the young Hessel had a relationship with Aldous Huxley's sister in law, we are among legends.

Stéphane Hessel was the perfect humanist, the unfailing defender of all worthy causes, including, and notably the Palestinian one. Le Monde publishs on him, see
here.


Thank you Mr. Hessel, I will miss you.



Au Meilleur des Mondes

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From the series Urban Legends

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Willy Ronis est Mort






Les Rencontres d'Arles, Willy Ronis Rétrospective, 17 Juillet 2009

Willy Ronis Retrospective at the Rencontres d'Arles, July 17, 2009



WILLY RONIS EST MORT


Ceci est dédié à mes étudiants de l”I.A.U. de l'été 2009, comme un ultime exemple que ce que nous avons abordé, y compris dans l’histoire de la photographie, se retrouve dans la pratique:


Willy Ronis est mort. 99 ans. Il était le quasi éternel survivant, le dernier des Mohicans de cette tribu de l’âge d’or de la photographie, celle des années 50-60, quand Cartier-Bresson menait le bal, et que la photo humaniste dont l’épicentre semblait être Paris offrait au monde une alternative à l’école Américaine. Un style que Lartigue avait sans doutes inspiré, cette photo humaniste qui semble être tellement ce pour quoi la photographie fut inventée. Une photographie empreinte de réalisme mais aussi de poésie et d'esthétique, tendant sans cesse vers la définition que Cartier-Bresson en avait donnée : “
pour moi la photographie c’est l’alliage de la géométrie et de l’émotion.

Je ne sais qui inspira l’autre, ou s’il s’agit d’un synchronisme inévitable de penseurs voisins, mais Ronis avait offert sa propre variation à la définition de Carier-Bresson: “La belle image, c’est une géométrie modulée par le coeur.” Il est souvent difficile de différencier certaines photos de Ronis de celles de Cartier-Bresson, si ce n’est que ce dernier en a fait davantage au sommet, et s’est aussi cantonné dans un style plus monolithique. Pour un aperçu de l'oeuvre de Willy Ronis, cliquer ici.

Les Rencontres d’Arles, qui se complaisent le plus souvent dans les errances communes à l’art moderne du moment, avaient donné à Ronis une rétrospective cette année, une bouffée d’air frais encore que réchauffé, pour nous autres les spectateurs. Il est mort le 12 Septembre, un jour avant la fin de l’exposition. Avec sa disparition s’en est fini, ils sont tous à se taper le portrait entre eux, dans un paradis improbable pour virtuoses de la gâchette photographique : Doisneau, Carter-Bresson, Boubat, Ronis etc... Ils nous laissent à un monde où l’establishment désormais privilégie les Richard Prince de tous acabits
(voir Carambouille au Guggenheim ).

Pour ma part, alors que mon travail évolue souvent vers une sémantique plus radicalement moderne, je suis content de conserver, lorsque pertinent, une filiation avec ces grands messieurs de la photographie.
Par exemple, Doisneau et son "Baiser de l’Hôtel de Ville" est évidemment à la source de la photographie sur le même thème qui me fut offerte à la Palette, rue de Seine, en Mars 1991, et que j'appelle "Des Amants dans mon Café."









Des Amants dans mon Café. Paris, Mars 1991


De la même façon, les fameux “Amoureux de la Colonne bastille” de Ronis, sont bien sûr réincarnés ici dans “Le Démon sur la Baie des Anges.L’art consiste souvent à faire du neuf avec du vieux, une adaptation en quelques sorte de la loi de Lavoisier: “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” et peut-être les quatre photos mentionnées ici participent-elles de cette évolution.


Le Démon sur la Baie des Anges. Nice, Juin 2001



C’est comme dans la chanson de Trénet:

"
Longtemps longtemps longtemps,
après que les poètes ont disparu,
leurs chansons, courent encore dans les rues..
."


WILLY RONIS DIED


This is dedicated to my students at I.A.U in Aix en Provence of summer 2009. Maybe it will help them see how what we have touched on, even in History of Photography, is related to actual real life.


Willy Ronis is dead, he was 99. He was the quintessential survivor, seemingly eternal, the last of the mohicans of that tribe from the 50's and 60's when Henri Cartier-Bresson was leading the crew. This is when the "humanist style," as it came to be called, and whose epicenter seemed to be in Paris, offered the world an alternative to the American school of photography. Jacques-Henri Lartigue, the early 20th Century photographer, probably inspired this style which appeared so much to be what photography had been invented for-a photography rooted in realism, but also loaded with poetry and aestheticism, endlessly aiming at Cartier-Bresson's definition of photography as: "
the alloy of geometry and emotion."

I do not know who inspired whom, or if this is a case of great spirits meeting each other as should have been expected, but Ronis offered his own beautiful definition: "
A fine image is geometry shaped by the heart." It is often difficult to tell who of Ronis or Cartier-Bresson did this or that photograph. They often photographed alike, except that Cartier-Bresson was more consistently at the top, and more monolithic as well. You may have an overlook at Willy Ronis' work here.


This year, the
Rencontres d'Arles, which usually likes to comply with the seemingly necessary wanders of today's modern art lack of wonders, gave Ronis a retrospective. For us mortals normally presented with a plethora of pseudo destined to oblivion, this was a healthy breath of timelessness. Ronis died on September 12, one day before the end of the show. With his passing we reach the end. They are all dead: Doisneau, Boubat, Cartier-Bresson, Ronis. They now can shoot each other all day in the improbable paradise for virtuosos of the shutter release. They left us in a world where the art establishment now favors the likes of Richard Prince (see Carambouille au Guggenheim ).

While my work evolves following a semantic path reflective of modernity, I am proud to keep as well, when relevant, a connection with the aforementioned lords of photography. For instance, Doisneau and his "
Baiser de l'Hôtel de Ville" is obviously at the source of my "Des Amants dans mon Café." And the famous Ronis "Amoureux de la Colonne Bastille" was clearly in my mind when shooting "Le Démon sur la Baie des Anges." Lavoisier once claimed "nothing gets lost, nothing gets created, all is a product of transformation." Indeed Art is a continuum in constant evolution, and maybe these four photographs participate in that.

As Charles Trenet sings:

"A long time, a long time, a long time,
after poets have disappeared,
their songs still run in the streets..
."


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